Bruno SAUNIER, bénévole pour la préservation de la biodiversité

Le rapport à la nature a toujours été fort du coté de ma famille paternelle. Bien qu’enfant de la ville, les vacances et week-end chez mes grands-parents, avec mon oncle, m’ont enraciné. Chez nous, on soignait, on nourrissait, on regardait, on écoutait, on arrosait, on plantait.

Mon oncle était adhérent de toujours de la Ligue de Protection des Oiseaux. Quand à la retraite, la question s’est posée de ce que j’allais faire pour les humains, de ce que j’allais faire pour la nature, la LPO s’est imposée naturellement.

Adhérer à la LPO, ce n’est pas qu’une affaire de moineaux ! En fait, je m’aperçois que cette adhésion m’entraîne à réfléchir à mes pratiques, à mes perceptions. Dans le jardin, c’est comme un puzzle qui se met en place, morceau après morceau. Penser aux oiseaux, c’est imaginer leur alimentation dans les lieux, leur reproduction, leurs besoins. De fil en aiguille, c’est une approche globale qui se met en place, des arbres aux insectes, de la petite faune aux fruits des plantes.

Aujourd’hui, le jardin est un « Refuge LPO ». En tant qu’adhérent, j’ai répondu à des sollicitations d’animateurs de groupes locaux pour aider à l’accueil de groupes scolaires, à des animations dans des établissements scolaires. La réflexion évolue en permanence autour du jardin, et ma participation à la vie de l’association également. Chacun peut trouver une action à sa main au sein de la LPO, et avancer pas à pas. C’est ce qui me plaît dans cette association.

Je peux continuer de grandir !

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